Publié dans Economie

Agriculture - Une assurance « risque climatique » aux producteurs

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

Vulnérable aux aléas climatiques. L’assurance Aro, avec l’appui technique de L’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), teste la mise en place d’une assurance destinée aux agriculteurs. Souvent marginalisés dans le système, les producteurs d’arachide de Bekily bénéficient actuellement d’une couverture d’assurance face à la sécheresse. « Des l’apparition d’un aléa climatique comme la sècheresse ou l’inondation, ceux qui ne sont pas assurés n’auront pas de fonds pour relancer leur production.

C’est un cercle vicieux dans le sens où cette faible résilience aux risques climatiques réduit leur accès au financement qui impacte leur revenu et augmente leur vulnérabilité. C’est pourquoi nous travaillons main dans la main avec les parties prenantes pour rendre accessibles les produits d’assurance "risque climatique" aux producteurs », explique Herisoa Marina Rakotoniaina, directeur d’appui à l’agrobusiness au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. D’après Hery Ramalanjaona, directeur général adjoint technique et commercial de la compagnie Aro, « le produit s’appelle "Aron’ny fambolena". Les techniciens sont actuellement sur terrain pour tester le prototype, installer des pluviomètres et renforcer la capacité des producteurs ».

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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